Les
souscripteurs d’assurances sont sollicités tous les jours. Toutes les heures de
travaille. Dans les maisons d’assurances, des va-et-vient s’y manifestent du
matin au soir sauf les heures de pause. Un souscripteur ne cesse de produire
des propositions, des contrats ou même d’autres documents nécessaires aux assurés
qui en ont vraiment besoin et qui courent avec l’échéance. Notez qu’une période
de couverture est d’une année au maximum.
Le devoir de résister à la fatigue
Le
souscripteur se fatigue. Oui. Mais il est appelé à résister. A vaincre la
fatigue. Il doit rester souriant et accueillant depuis le matin jusqu’au soir.
Le assuré n’a pas besoin de savoir si le souscripteur a travaillé depuis le
matin et qu’il est fatigué. Lui, il veut son certificat d’assurance aussi vite
que possible. S’il s’agit d’une assurance automobile, il a besoin d’être en
ordre pour pouvoir circuler aisément dans la rue, sachant que cette assurance
est obligatoire.
Le souci du lendemain
La
souscription à une assurance est en quelque sorte la prévention un sinistre
futur. Comme Personne ne connait pas à quelle date le sinistre pourra survenir.
Cela dit, il faut toujours souscrire aujourd’hui comme demain pourrait être
trop tard. Il n’y a pas d’autre meilleur rendez-vous qu’aujourd’hui pour une
couverture sûre. Les assureurs doivent être des lumières des assurés dans cette
marche vers une vie bien couverte, un Burundi qui prévoit les risques. Nous
devons faire le tout possible pour montre le bon chemin à nos assurés pour
rependre la culture du « moment opportun » et du respect de
« l’échéance » dans le domaine des assurances.
L’esprit changeant de nos assurés
En tant qu’assureurs
au Burundi, nous faisons face à une culture de reluctance. Cette culture fait
que les assurés cherchent toujours à être sûrs que la compagnie choisie est
vraiment la meilleure. Si on leur dit de revenir demain, ils seront découragés
et risqueront de ne pas souscrire à l’assurance. Cela arrive souvent pour les
assurances non obligatoires. S’il y a une petite incompréhension dans le
processus de souscription, le assuré se résigne reporte la suscription pour
enfin l’oublier pour du bon. Si la première année passe sans sinistre, il s’y
habitue croyant que les choses iraient bien. Il ne se souviendrait du rôle de
l’assurance que quand il aurait traversé les mauvais moments qu’on ne
désirerait voir.
En définitive,
la souscription à une assurance est celle qui se fait au bon moment sans retard
ni incertitude. Une police bien conclue témoigne la bonne relation entre assuré
et assureur et surtout la confiance qu’a l’assuré en vers l’assureur.
L’expression « reviens demain ! » décrédibilise le souscripteur
en particulier et la société en général.
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