dimanche 6 mars 2016

« Reviens demain ! », un mot qui ne puisse jamais sortir de la bouche d’un souscripteur d’assurances




Les souscripteurs d’assurances sont sollicités tous les jours. Toutes les heures de travaille. Dans les maisons d’assurances, des va-et-vient s’y manifestent du matin au soir sauf les heures de pause. Un souscripteur ne cesse de produire des propositions, des contrats ou même d’autres documents nécessaires aux assurés qui en ont vraiment besoin et qui courent avec l’échéance. Notez qu’une période de couverture est d’une année au maximum.

 
Le devoir de résister à la fatigue
Le souscripteur se fatigue. Oui. Mais il est appelé à résister. A vaincre la fatigue. Il doit rester souriant et accueillant depuis le matin jusqu’au soir. Le assuré n’a pas besoin de savoir si le souscripteur a travaillé depuis le matin et qu’il est fatigué. Lui, il veut son certificat d’assurance aussi vite que possible. S’il s’agit d’une assurance automobile, il a besoin d’être en ordre pour pouvoir circuler aisément dans la rue, sachant que cette assurance est obligatoire.
Le souci du lendemain
La souscription à une assurance est en quelque sorte la prévention un sinistre futur. Comme Personne ne connait pas à quelle date le sinistre pourra survenir. Cela dit, il faut toujours souscrire aujourd’hui comme demain pourrait être trop tard. Il n’y a pas d’autre meilleur rendez-vous qu’aujourd’hui pour une couverture sûre. Les assureurs doivent être des lumières des assurés dans cette marche vers une vie bien couverte, un Burundi qui prévoit les risques. Nous devons faire le tout possible pour montre le bon chemin à nos assurés pour rependre la culture du « moment opportun » et du respect de  « l’échéance » dans le domaine des assurances.
L’esprit changeant de nos assurés
En tant qu’assureurs au Burundi, nous faisons face à une culture de reluctance. Cette culture fait que les assurés cherchent toujours à être sûrs que la compagnie choisie est vraiment la meilleure. Si on leur dit de revenir demain, ils seront découragés et risqueront de ne pas souscrire à l’assurance. Cela arrive souvent pour les assurances non obligatoires. S’il y a une petite incompréhension dans le processus de souscription, le assuré se résigne reporte la suscription pour enfin l’oublier pour du bon. Si la première année passe sans sinistre, il s’y habitue croyant que les choses iraient bien. Il ne se souviendrait du rôle de l’assurance que quand il aurait traversé les mauvais moments qu’on ne désirerait voir.
En définitive, la souscription à une assurance est celle qui se fait au bon moment sans retard ni incertitude. Une police bien conclue témoigne la bonne relation entre assuré et assureur et surtout la confiance qu’a l’assuré en vers l’assureur. L’expression « reviens demain ! » décrédibilise le souscripteur en particulier et la société en général.

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